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Alors que le contrôle technique avait déjà été revu en mai 2018, il se durcit davantage en 2019. Cette fois-ci, la visée est beaucoup plus éco-responsable. CapCar vous informe sur les différentes conséquences de ce contrôle technique !

Rappel des normes du contrôle technique 2018

Le 20 mai 2018, de nouvelles mesures ont été prises pour le contrôle technique. Voici les changements en bref :

  • Un passage de 123 points de contrôle à 132 !
  • Un classement des défaillances en trois catégories : les défaillances mineurs, les défaillances majeures et les défaillances critiques. Les deux dernières engendrent une contre-visite obligatoire.
  • 606 défaillances répertoriées au lieu de 453

Si vous souhaitez plus d’informations sur le contrôle technique de 2018, vous pouvez aussi consulter notre article dédié : Les principales conséquences du contrôle technique 2018.

Les changements du contrôle technique 2019

Les mesures prises dans le contrôle technique visent à réduire la pollution émise par les véhicules diesel notamment, et c’est la norme NF R10-025 : 2016 qui est remise en question.

Le contrôle des surémissions de particules existait déjà mais il va être renforcé avec le contrôle technique de 2019.

La procédure WLTP, qui mesure les valeurs d’homologation en calculant la consommation de carburant, les rejets de CO2 et de polluants ainsi que l’autonomie électrique d’une voiture, se voit déjà renforcée en 2019. Les voitures devront être homologuées sans considérer les normes dites « réglementaires » qui sont beaucoup plus souples.

Aujourd’hui l’opacité des fumées trop importantes représente environ 1% des contre-visites, cette norme engendrera environ 10% voire 15% des contre-visites

Les voitures qui subiront ce genre de contre-visites sont les véhicules légers comme les anciens véhicules diesel et les diesel qui n’effectuent que des petits trajets. Leurs systèmes de dépollution et notamment le filtre à particules (FAP) s’encrasse plus que les autres véhicules. Toutes les voitures jugées « instables » devront effectuer une contre visite.

Désormais, il sera très difficile d’évaluer l’état de son moteur grâce à un pré-contrôle. Tous les véhicules ne seront pas exemptés du protocole antipollution et particulièrement les voitures anciennes.


Les solutions

Il existe un diagnostic développé par Spheretech en collaboration avec Bosch et AVL qui vise à détecter les défaillances causées par l’encrassement. Ce diagnostic contrôle :

  • Le système de dépollution (vanne EGR)
  • La pollution du moteur : monoxyde de carbone (CO), dioxyde de carbone (CO2), oxyde d’azote (NOx), HC, O2
  • Le fonctionnement du turbocompresseur
  • Le système d’injection
  • Le circuit d’admission d’air
  • Le pot d’échappement

En fonction du résultat obtenu pour votre auto, les différents professionnels peuvent vous proposer un traitement au lieu de changer vos pièces pour moins polluer.

De plus en plus de produits sont développés pour nettoyer le moteur, des produits tels que des additifs nettoyants et purifiants qu’il faudra verser dans votre réservoir pour nettoyer le système d’injection et le FAP particulièrement.

Le contrôle technique antipollution se durcit pour réduire considérablement les surémissions de particules et penser « éco conduite ». Si vous souhaitez acheter une voiture, orientez-vous vers des modèles plus récents ou au mieux, un véhicule à moteur essence voire un véhicule électrique ! CapCar vous propose un large choix de véhicules d’occasion récents !