À ses débuts, le malus variait entre 2 000 et 1 600 € et ne concernait que les véhicules émettant au minimum 161 g/km de CO₂. Au fil des années, les critères se sont durcis, de même que le montant de la taxe. En 2024, la taxe concernait les nouveaux véhicules émettant moins de 120 g/km de CO₂ et pouvant atteindre 60 000 €.
À partir du 1er mars 2025, les nouvelles voitures émettant plus de 113 g/km seront soumises à un malus de 50 €, avec une augmentation d’en moyenne 25 € par gramme de CO₂ émis, jusqu'à un plafond de 70 000 €. De plus, les véhicules hybrides rechargeables, exonérés jusqu'à présent, seront désormais soumis à cette taxe si leur taux d'émission dépasse le seuil réglementaire.
Quelques exemple pour mieux comprendre
Modèle 2025 | Émission de CO₂ | Malus écologique 2024 | Malus écologique 2025 |
Peugeot 208 (essence) | 118 g/km | 50 € | 170 € |
Renault Clio (essence) | 120 g/km | 100 € | 210 € |
Citroën C3 (essence) | 121 g/km | 125 € | 230 € |
Renault Captur (essence) | 125 g/km | 210 € | 310 € |
Dacia Sandero (essence) | 127 g/km | 240 € | 360 € |
Volkswagen Golf (essence) | 128 g/km | 260 € | 400 € |
Peugeot 2008 (essence) | 138g/km | 818 € | 1 276 € |
BMW Série 3 (essence) | 160 g/km | 4 279 € | 5 715 € |
Porsche 911 (essence) | > 194 g/km | 60 000 € | 70 000 € |
Aujourd’hui, 53 % des véhicules neufs sont soumis à ce malus. Mais ce chiffre risque de changer avec ces nouvelles mesures. Selon une étude du cabinet Dataneo, cette part passera à 66 % à partir de mars 2025. Cela signifie qu'environ un tiers des véhicules seront touchés par cette taxe. Cette tendance devrait se poursuivre en 2026, avec une hausse pour atteindre 72 %.