Un soutien aux énergies renouvelables
Les sources d’énergie comme le solaire ou l’éolien sont par nature intermittentes. Cela pose un défi majeur pour les gestionnaires de réseau : comment équilibrer la production et la consommation en temps réel ? Le V2G apporte ici une flexibilité précieuse, en permettant de stocker temporairement l’énergie produite aux heures creuses pour la restituer quand elle est vraiment nécessaire.
D’ici 2030, les voitures électriques pourraient fournir jusqu’à 4 % de l’électricité consommée chaque année en Europe grâce à la technologie V2G. Cela représenterait l’équivalent de la consommation de 30 millions de foyers, tout en renforçant la stabilité du réseau électrique, selon une étude menée par EY.
Un avantage économique pour les utilisateurs
Pour les propriétaires de véhicules électriques, le V2G peut se traduire par une réduction de leur facture énergétique, voire une forme de rémunération. Le principe est simple : charger sa voiture pendant les heures creuses à bas prix, puis injecter de l’électricité au réseau en période de pointe, quand les prix sont plus élevés.
Des constructeurs comme Renault estiment que l’usage du V2G pourrait générer jusqu’à 350 € d’économie par an, voire davantage selon les conditions de marché. La nouvelle Renault 5 E-Tech, par exemple, sera livrée avec la technologie V2G intégrée dès son lancement, accompagnée d’une borne bidirectionnelle compatible.
Une stabilité accrue pour les réseaux électriques
Enfin, au-delà des aspects économiques et environnementaux, le V2G renforce la résilience du réseau électrique. En cas de pic de consommation ou de panne, les batteries connectées peuvent agir comme des tampons, évitant les coupures de courant ou les redémarrages de centrales d’urgence plus polluantes.