L'âge d'or du salariat
Il fut un temps ou le salariat était un gage de sécurité et de sérénité pour tous les actifs. Un revenu fixe, l'assurance de pouvoir anticiper sur le mois suivant et de préserver ses vieux jours en se constituant une retraite bien méritée après des décennies d'annuités.
Nous sommes nombreux à avoir entendu nos parents et grands-parents nous conter à quel point ils étaient attachés à leurs usines, leurs bureaux, leurs showrooms pour ceux qui ont eu un parent exerçant dans les métiers de l'automobile.
Les concessions détenaient un monopole, acheter sa voiture rimait avec une visite dans un garage Citröen, Peugeot ou Renault... Une autre époque.
La création du statut d'auto-entrepreneur en 2008 et la mondialisation mêlées aux crises successives ont conduit les salariés à revoir leur plan.
Mis en place sous le gouvernement Sarkozy suite à la loi de 2008 sur la modernisation de l'économie, ce statut a complètement rebattu les cartes avec une volonté pas vraiment cachée de remettre en activité des chômeurs trop nombreux qui éloignaient le pays du plein-emploi.
8 ans plus tard, la France comptait déjà 2,5 millions de micro-entreprises, 3,4 millions en 2023 et ces chiffres sont encore en constante augmentation. (source Statista, juin 2024)
Un réel succès ou l'arbre qui cache la forêt ?
Dans le marché de la vente d'automobiles d'occasion, ce fut l'opportunité pour de nombreuses personnes d'accéder à un retour à l'emploi en quelques semaines. Avec parfois de maigres économies, on voyait des particuliers se muer en vendeur et constituer leur premier stock.
Souvent positionnés sur du véhicule à petit prix, ces structures peu crédibles face aux banques s'auto-financent et certaines arrivent à grossir jusqu'au point de devoir se transformer en société traditionnelles (SAS, SARL...), les plafonds de chiffre d'affaires imposés limitant les possibilités de développement.
Un pied à l'étrier qui a permis au marché de diversifier son offre et d'accentuer la concurrence dans un domaine ou les concessions faisaient la pluie et le beau temps.
L'essor d'Internet en parallèle à permis à ces acteurs de grandir, d'être mieux référencés, et même si ces structures représentaient à peine 121 millions d'euros de chiffre d'affaire en 2023 (sur un marché de 60 milliards d'euros, source URSAFF), leur présence a plutôt tendance à déplaire aux acteurs pionniers du marché.
On peut noter que le revenu moyen de ces néo-entrepreneurs reste infime et laisse dans la précarité nombre d'entre eux. Le gouvernement avait trouvé un moyen de créer de l'emploi, mais à quel prix ?
L'intermédiation automobile, Eldorado pour les indépendants.
Le début des années 2010 marque l'arrivée de nouveaux acteurs avec l'apparition de courtiers et des agences automobiles, qui comme dans le crédit ou l'assurance, s'attellent à trouver pour vous la meilleure opportunité moyennant une commission.
Franchises, licences de marque ou réseaux d'indépendants, l'intermédiation pèse aujourd'hui près de 10% du marché de l'auto d'occasion et connaît une croissance à deux chiffres, maintenant la certitude que les particuliers sont constamment en recherche de solutions simples ou les contraintes sont quasi inexistantes pour les vendeurs et la sécurité optimisée pour les acheteurs.
Qui fait fonctionner ces réseaux et sous quel statut ?
« Le franchisé est un entrepreneur indépendant sélectionné par le franchiseur » qui exploite la marque et le concept de la franchise. Cela nécessite des investissements souvent colossaux : locaux de stockage/showroom, royalties, salariés ou agents commerciaux, charges sociales etc.
Ces structures sont les plus répandues aujourd'hui, mais leur bien-fondé est remis en question par des réseaux ayant trouvé la solution idoine pour permettre à des entrepreneurs d'exploiter le même concept sans s'étouffer de charges de structures et de fonctionnement lourdes.
CapCar fait partie de ceux qui ont misé sur cette perspective pour développer son maillage sans contraindre l'indépendant à consentir à des investissements faramineux et donc risqués.
Ou comment pour 140 € HT par mois, le statut d'indépendant peut vous permettre de devenir un acteur reconnu sur le marché, d'en tirer des bénéfices quasiment dès le premier euro, sans avoir à supporter la responsabilité d'une agence physique avec toutes les complexités que cela implique tout en satisfaisant à une demande qui a changé.
Pour citer le fondateur du réseaux, «Le marché est extrêmement fragmenté, confirme le fondateur de CapCar Louis-Gabriel de Causans. Cela n'a pas favorisé la digitalisation, il s'agit d'un secteur dans lequel les usages datent un peu, avec des solutions qui ne satisfont pas le consommateur.»
Des « usages qui datent un peu » et qui correspondent de moins en moins à la demande des clients, incitant Capcar et consort à déployer leurs offres 2.0 via des agents indépendants pour une écrasante majorité.
L'agent, avec une micro-entreprise ou une société, accompagne vendeurs et acheteurs afin de sécuriser et optimiser les transactions, tout en bénéficiant de l'expertise et de la notoriété du réseau leader (et de loin) sur l'aspect digital, permettant aux vendeurs une large diffusion de leur véhicule sur un panel de site d'annonces et aux acheteurs de pouvoir visiter à distance chaque véhicule que l'agent a préalablement et intégralement inspecté.
Son statut d'indépendant lui procure toute la liberté qu'il recherche, la souplesse dans l'organisation sans rogner sur la sécurité de ses revenus.
En effet, Capcar a su donner la possibilité à ses agents de diversifier leurs gains par le biais des transactions réalisées, de revenus additionnels (garantie, livraison...) et par le marketing de réseau (MLM).
A quoi bon rester salarié quand votre limite est encadrée par le contrat de travail que vous avez signé ?
Vous vendez votre temps contre un forfait, ni plus, ni moins.
L'entrepreneur Capcar, le ciel comme limite ?
Toucher des revenus de cadre supérieur sans compromettre son équilibre avec sa vie personnelle, une chimère pour beaucoup de salariés depuis le COVID qui aspirent à rester en télétravail comme le souligne Opinionway, «63% des Français préfèrent un emploi offrant la possibilité de travailler depuis le lieu de leur choix.»
Pour le vivre quotidiennement depuis 2 ans maintenant, l'épanouissement qui est le mien était une utopie il y a encore peu de temps et j'ai la prétention d'affirmer que la plupart de mes confrères évoluant au sein du réseau tiendront un discours similaire.
Comment aurais-je pu aspirer à tant de moyens techniques et de notoriété en si peu de temps en investissant seulement l'équivalent de deux cartouches de cigarettes par mois ?
Complètement improbable, encore plus aux yeux d'une concurrence qui propose des contrats de franchise de plusieurs dizaines de milliers d'euros sur plusieurs années.
Les demandes des clients changent, celles des travailleurs également, les chemins et aspirations se croisent avec une volonté commune de vivre de nos activités sans sacrifier l'essentiel.