Lorsque l’on se renseigne sur les sites spécialisés en reprogrammation moteur, il semble qu’une reprogrammation dite de « stage 1 », c’est-à-dire de premier niveau et n’entrainant la modification d’aucune pièce, ne modifie pas la fiabilité du moteur de votre voiture. En effet les professionnels se prévalent de rester dans les tolérances d’augmentation de puissance préconisées par les constructeurs, ce qui permettrait d’augmenter les performances sans augmenter les risques.
Des stages plus élevés, 2, 3 voire 4 existent, mais imposent de manière graduelle le montage de pièces haute performance sur la voiture afin de maximiser la puissance du moteur, mais aussi les capacités de refroidissement, de résistance… et préserver la fiabilité malgré tout.
Qu’en est-il dans la réalité ?
Les avis récoltés ou lus ça et là sur la toile semblent s’accorder majoritairement sur le fait que les reprogrammations simples ne mettent pas en défaut la fiabilité du moteur sur plusieurs milliers voire dizaines de milliers de kilomètres. En revanche il est difficile d’obtenir des réponses sur le très long terme et sur l’usure finale de la mécanique. La reprogrammation vise tout de même à permettre un meilleur fonctionnement du moteur, qui induit une augmentation de puissance.
En revanche, il se peut que l’augmentation de la puissance et du couple ait un impact sur d’autres pièces d’usure : embrayage, pneus, freins, turbo peuvent être plus sollicités et mériteront peut être un remplacement anticipé. Ceci ne revêt donc pas d’un problème de fiabilité mais pourrait en revanche faire grimper la note d’entretien de votre voiture.
Enfin, si votre voiture est récente et encore sous garantie constructeur, soyez prudents : une « reprog » moteur peut faire sauter la garantie d’origine en cas de problème lors d’un contrôle ou d’une réparation dans un centre du constructeur ou chez un réparateur agréé. Réalisez donc l’opération en tout connaissance de cause.