On ne le dira jamais assez : un petit entretien régulier vaut mieux qu’une grosse facture de réparation… ou qu’une mauvaise surprise au contrôle technique. Avant de vendre votre voiture, prenez un moment pour faire le tour des points les plus courants qui entraînent une contre-visite. Ce sont souvent des détails, mais ils peuvent tout changer.
Un rapide coup d’œil sous le capot peut vous éviter bien des tracas. Assurez-vous que les liquides essentiels sont à niveau : huile moteur, liquide de frein, liquide de refroidissement… et même le lave-glace. Oui, c’est obligatoire ! Rien de compliqué ici, et si vous avez un doute, votre garagiste pourra vous aider en quelques minutes.
Les pneus, c’est la base. Avant la vente, vérifiez qu’ils ne sont pas trop usés (on doit encore voir les rainures), qu’ils ne sont pas déformés, et qu’ils sont bien gonflés. Un pneu sous-gonflé ou lisse, et c’est la contre-visite assurée. Une station-service ou un centre auto pourra vous les contrôler gratuitement.
Soyez attentif aux freins
Si vous entendez un grincement ou sentez un freinage irrégulier, ne laissez pas traîner. Les plaquettes et disques doivent être en bon état, sans quoi le contrôleur vous demandera une réparation. Un petit diagnostic rapide chez un professionnel peut suffire à détecter un souci avant qu’il ne devienne bloquant.
Un phare ou un feu stop qui ne fonctionne pas, et c’est une ligne de plus sur le procès-verbal. Prenez le temps, en fin de journée par exemple, de tout tester : feux de croisement, clignotants, feux de recul… Une ampoule coûte quelques euros, et peut faire toute la différence.
Ceintures qui s’enroulent mal, voyant moteur allumé, pare-brise fissuré dans le champ de vision, climatisation… ce sont des détails qu’on oublie parfois, mais que le centre de contrôle, lui, ne manquera pas. Avant le rendez-vous, faites un petit tour complet de l’intérieur comme si vous étiez l’acheteur : propre, fonctionnel, rassurant.