1 - Les aspects juridiques
Lors de l’annulation d’une transaction, plusieurs aspects juridiques sont envisageables
A) La garantie légale de conformité
Lors de l’achat d’une voiture occasion, l’acheteur est protégé par la garantie légale de conformité. C’est un présomption d’antériorité du défaut qui intervient en cas de litige. La garantie légale de conformité vous permet de demander au vendeur la réparation ou le remplacement du bien. Si la réparation et le remplacement du bien sont impossibles, vous pouvez rendre le bien et vous faire restituer le prix ou bien le garder et vous faire restituer une partie du prix.
Comment fonctionne la garantie légale de conformité lors de l’achat d’une voiture occasion ?
6 mois après la vente : le vendeur est tenu responsable en cas de défaut (sauf s’il arrive à démontrer que le défaut n’est pas antérieur à la vente). L’acheteur à le choix entre la réparation du véhicule aux frais du vendeur ou le remplacement du véhicule.
Entre 6 mois et 12 mois : En cas de défaut, c’est à l’acheteur de prouver que le défaut est antérieur à la vente.
Entre 12 mois et 18 mois : Un délai de 6 mois supplémentaire est concédé s’il y a eu réparation dans le cadre de la garantie légale de conformité au cours des 12 premiers mois après la vente. Ce délai est octroyé depuis le 1er janvier 2022 pour protéger le consommateur
B) Les vices du consentement
L’intégrité du consentement lors d’une vente de voiture est sacrée. Tout abus ou vices du consentement par l’une des deux parties et sanctionné par la loi. Il peut s’agir dans le cas d’une transaction de voiture d’un litige concernant un trafique moteur ou des anomalies mineurs ou d’un chèque en bois. Est sanctionné la malhonnêteté, le dole ou le préjudice. Si tel est le cas l’acquéreur peut demander la nullité du contrat voire des dommages et intérêts.
Conseil CapCar : pour vous prémunir d’un vice du consentement, pensez avant chaque transaction à demander l’historique HistoVec de la voiture en question.
C) Le vice caché
Un vice caché est considéré comme une faute grave ou un défaut rendant la voiture inapte à la conduite. Il ne faut cependant pas confondre un vice caché et un défaut caché, les deux termes étant souvent utilisés à tort.
Un vice caché doit être :
Antérieur à la vente
Rendre la voiture inapte à la conduite
Non informé ou non apparent lors de la vente
Qui n’est pas lié à l'utilisation normale du véhicule
Le vendeur n'a pas obligatoirement connaissance d'un vice caché. Selon l'article 1644 du Code civil, une fois que le recours en justice pour vice caché a été validé, l'acquéreur a deux possibilités :
2 - D’autres motifs légitimes
Les négociations avec le vendeur : Dans certains cas, le vendeur peut accepter de reprendre la voiture d'occasion si vous avez changé d'avis. Cela dépendra de la politique du vendeur et des termes de la vente.
La vente à distance : Si vous avez acheté la voiture d'occasion à distance, par exemple sur internet, vous pouvez avoir des droits de rétractation supplémentaires en vertu des lois sur la vente à distance.