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Depuis plusieurs années, les voitures électriques suscitent autant d’enthousiasme que d’interrogations. Parmi les inquiétudes les plus fréquentes revient régulièrement la question de l’exposition aux champs magnétiques générés par les batteries et les moteurs électriques. Beaucoup de conducteurs se demandent si ces ondes représentent un risque sanitaire, tandis que d’autres craignent une augmentation de l’exposition lors de la recharge, de l’utilisation des sièges chauffants ou dans certaines phases de conduite. L’objectif de cet article est d’expliquer clairement ce que révèle la dernière étude réalisée par le Bundesamt für Strahlenschutz (BfS), en collaboration avec l’ADAC en 2025, et de proposer une vision fiable et actualisée. À travers une approche pédagogique et fondée sur des données précises, cet article vise à rassurer, à éclairer les lecteurs et à rétablir la réalité scientifique sur un sujet souvent mal compris.

Pourquoi ce sujet revient dans l’actualité

Les inquiétudes autour des champs magnétiques en voiture ne sont pas nouvelles, mais l’essor rapide des véhicules électriques a ravivé certains débats. La présence d’une batterie puissante et d’un moteur électrique suscite parfois l’idée que l’exposition serait plus forte que dans une voiture thermique. Plusieurs consommateurs déclarent aussi se préoccuper des équipements additionnels, comme les sièges chauffants ou les câbles de recharge, qui pourraient selon eux augmenter les émissions. Ces perceptions restent très répandues, même lorsqu’elles ne s’appuient pas sur des données scientifiques.

Les inquiétudes autour des ondes et des batteries

Dans l’imaginaire collectif, la proximité entre le conducteur et le système électrique d’un véhicule pourrait entraîner des risques sanitaires. Certains associent encore les batteries haute tension à une émission continue de champs puissants, notamment au niveau du plancher où elles sont généralement installées. Cependant, les études scientifiques réalisées depuis plusieurs années montrent des niveaux largement inférieurs aux seuils considérés comme nocifs pour la santé.

Qui a réalisé l’étude ?

L’étude la plus récente et la plus complète a été menée en 2025 par le Bundesamt für Strahlenschutz (BfS), l’autorité allemande de radioprotection, en partenariat avec l’ADAC. Le protocole comportait des mesures standardisées dans des conditions proches d’un usage réel. Les données collectées ont été analysées en tenant compte des normes internationales de sécurité concernant l’exposition aux champs magnétiques.

Méthodologie de l’étude : ce qui a été mesuré

Pour permettre une comparaison fiable, les chercheurs ont inclus plusieurs catégories de véhicules et multiplié les situations de conduite. L’objectif était d’obtenir une vision complète de l’exposition potentielle des occupants.

Nombre de véhicules testés

Quatorze véhicules ont été analysés, dont onze entièrement électriques, deux hybrides et un thermique. Cette diversité a permis de comparer objectivement les différents types de motorisations.

Phases testées : conduite, recharge, confort

Les véhicules ont été étudiés lors de situations variées incluant la conduite à différentes vitesses, la recharge sur borne, ainsi que l’utilisation d’équipements intérieurs tels que les sièges chauffants. Ces phases ont été retenues car elles correspondent aux moments supposés générer des pics d’émissions.

Points de mesure à bord : plancher, sièges, tête

Les mesures ont été effectuées à des zones représentatives de l’exposition humaine, notamment au niveau du plancher (près de la batterie), des sièges (proches des câbles d’alimentation interne) et de la tête du conducteur ou des passagers. Cette approche permet de déterminer précisément quelles parties du corps sont réellement exposées.

Résultats clés : ce qu’il faut retenir

Les conclusions de l’étude sont rassurantes et vont à l’encontre de certaines idées reçues.

Niveaux de champ mesurés très inférieurs aux seuils réglementaires

Toutes les mesures effectuées montrent des valeurs largement inférieures aux limites définies pour protéger la santé. Selon le BfS, aucun risque sanitaire n’a été identifié et les niveaux enregistrés ne présentent pas d’effet biologique préoccupant.

Comparaison avec les véhicules thermiques et les appareils domestiques

Contrairement à l’idée selon laquelle les voitures électriques émettraient davantage d’ondes, les chercheurs ont constaté que les niveaux mesurés étaient comparables à ceux d’un véhicule thermique ou hybride. Ils sont également inférieurs à l’exposition générée par certains appareils domestiques courants comme un aspirateur ou un sèche-cheveux utilisés à courte distance.

Zones sensibles : plancher et pieds, tête et torse peu exposés

Les seuls pics d’exposition observés sont localisés au niveau du plancher ou des pieds, en raison de la proximité avec le système électrique. Toutefois, même dans ces zones, les valeurs restent nettement en dessous des seuils de sécurité. À hauteur de la tête et du torse, l’exposition est très faible.

Que signifie ce résultat pour les conducteurs ?

Les données scientifiques sont unanimes : conduire ou recharger une voiture électrique ne représente pas de risque lié aux champs magnétiques.

Pas de danger sanitaire identifié

Selon l’étude, rien n’indique une quelconque menace sanitaire. Les mesures sont systématiquement en deçà des niveaux réglementaires, même lors des situations où l’on pourrait imaginer une émission plus forte.

Ce que cela change pour l’image des véhicules électriques

Ces résultats contribuent à corriger une perception souvent négative ou floue du public. Ils participent à rassurer les conducteurs et soutiennent l’essor des véhicules électriques, en démontrant qu’ils ne présentent pas plus de risques électromagnétiques qu’un véhicule traditionnel.

Limites de l’étude et questions encore ouvertes

Même si l’étude est rigoureuse, certaines limites existent et doivent être mentionnées pour offrir une vision complète.

Nombre et diversité des modèles testés

Le panel de modèles reste limité par rapport à la diversité réelle du marché. Tous les constructeurs et configurations ne sont pas représentés dans l’étude.

Fréquences de mesure et usage réel

Les mesures ont été réalisées dans des conditions contrôlées, parfois différentes d’un usage intensif ou de contextes climatiques variés. De futures études pourraient compléter les données disponibles.

Perception du public vs données scientifiques

Une partie du public reste méfiante malgré les données scientifiques. La pédagogie et la transparence demeurent essentielles pour rétablir la confiance.

Conclusion :

Cette étude confirme qu’il n’existe pas de risque sanitaire lié aux champs magnétiques émis par les voitures électriques, que ce soit lors de la conduite, de la recharge ou de l’utilisation d’équipements intérieurs. Ces résultats renforcent l’image d’un véhicule fiable, sûr et performant. Pour les automobilistes, cela signifie qu’ils peuvent adopter la mobilité électrique en toute tranquillité. Chez CapCar, nous accompagnons chaque conducteur dans l’achat et la vente de véhicules, afin de leur permettre de faire un choix éclairé en toute confiance.

FAQ

Les voitures électriques émettent-elles des champs magnétiques dangereux ?

Non. Les niveaux mesurés dans l’étude restent très largement en dessous des seuils considérés comme potentiellement dangereux pour la santé humaine.

Est-ce pire qu’une voiture thermique ?

Non. Les émissions mesurées sont similaires à celles d’un véhicule thermique, et parfois même inférieures selon les modèles testés.

Les sièges chauffants ou la recharge augmentent-ils le risque ?

Certaines hausses locales peuvent être observées, notamment près du plancher ou des pieds, mais elles restent toujours en dessous des limites de sécurité fixées par les normes internationales.

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