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Il est possible d’acheter des pièces détachées d’une voiture lorsqu’une pièce de notre voiture est cassée ou endommagée par exemple. Avant 2002, seuls les constructeurs automobiles pouvaient fabriquer et vendre ce genre de pièces. Désormais, le sujet est plus souple et risque de l’être davantage avec la libéralisation du marché des pièces détachées par l’Etat français.

La réglementation de la vente des pièces détachées automobiles

Avant le début des années 2000, la réparation des voitures était contrôlée par les constructeurs automobiles uniquement. Ils étaient les seuls à pouvoir vendre des pièces détachées visibles dites « d’origine » qui puissent remplacer celles cassées ou endommagées.

En 2002, la Commission européenne a réformé cette conception. Elle a jugé qu’il n’était pas nécessaire d’avoir uniquement des pièces d’origine, qu’il était possible de remplacer par des pièces de « troisième ligne » conçus par des fabricants agréés. Ces pièces sont bien évidemment de moins bonne qualité puisqu’elles ne sont pas fabriquées avec les mêmes matériaux. Néanmoins, elles correspondent aux exigences des modèles des constructeurs automobiles et peuvent remplacer des pièces d’origine sans problème.

L’avantage de ces pièces fabriquées par des sous-traitants, c’est bien évidement leur prix beaucoup moins élevé que les pièces détachées d’origine, de 40% en moyenne.
Un problème plutôt esthétique se pose par ailleurs : la couleur et le matériau utilisés sont légèrement différents et marquent un contraste avec le reste du véhicule.

Ces pièces détachées restent encore difficiles à trouver et se font rares… La libéralisation du marché promet d’augmenter le nombre de ces pièces détachées.

Vers une libéralisation du marché des pièces détachées automobiles

L’Etat français, le premier ministre en particulier, souhaite réformer le marché des pièces détachées pour le rendre plus accessible. L’idée est d’accepter, dans un premier temps, la commercialisation des pièces comme les phares, les rétroviseurs, les vitres, les pare-brises avant de s’attaquer à la carrosserie complète.

La conséquence directe : la baisse du prix d’achat des pièces détachées souvent trop élevé. Selon l’Anfa (l’organisme de formation du secteur automobile), il faut savoir qu’entre 2007 et 2013, les automobilistes ont payé 2,3 % moins de pièces détachées en volume ils ont payé 2,6 % de plus en terme de prix. Les automobilistes payent en moyenne 500€ en pièces détachées par an et par véhicule.
Cette libéralisation permettrait de faire baisser les dépenses annuelles en réparation comprenant des pièces détachées automobiles.

Affaire à suivre…